3 Avril 2020
De retour pour le 7ème volet de récits d’un vieux gamer, je vous propose aujourd’hui un dossier complet en trois parties sur les jeux de ninja sur game boy (uniquement les jeux d'action et d'action rpg, pas les jeux de combats). Vous aurez également le choix cette fois, contrairement aux précédents récits, d’avoir l’équivalent vidéo découpé aussi en trois parties sur notre chaine youtube ici avec quelques infos inédites, mais rassurez vous je vous parle de l’essentiel dans ce dossier !
Une dernière précision : par jeux de ninja, je ne vous parlerais pas des jeux Tortues ninja que j’avais déjà abordé dans le 1er Récit d’un vieux gamer ni du jeu Joe et Mac Caveman Ninja (car il ne s’agit tout simplement pas à la base d’un jeu de ninja !) ni de la série des jeux Naruto sur GBA que je mets également à part, et ni du jeu Maui Mallard in Cold Shadow, qui en plus d'être un mauvais jeu, se transforme en ninja et ne l'est donc pas en permanence.
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Ninja Boy 1 et 2
On commence avec la série des Ninja boy ou Super Chinese Land sur game boy.
La société Culture Brain nous offre une trilogie sur game boy, enfin pas exactement car seuls les marchés américains et européens verront les deux premiers volets sortir, et le 3ème ne sortira qu’au Japon.
Le premier est un jeu d’action alors que le second volet vise plus du côté du action rpg tout comme le 3ème et dernier volet.
Dans le premier épisode, proche du jeu Kung Fu Heroes sur NES, il vous faut affronter des ennemis et prendre des bonus tels de l’argent, ou des armes à usage temporaire pour varier de vos poings, il y a également des zones bonus pour collecter de l’argent.
Puis vous changez de zone quand suffisamment d’ennemis ont été anéantis et vous aurez parfois à réfléchir pour atteindre certaines zones. Assez classique dans sa réalisation, ce jeu offrait un bon défouloir. Le mode gros pixels est sympa visuellement, mais la difficulté est parfois déséquilibrée au fur et à mesure des niveaux. Vous disposez d’un système de Warp zones comme dans Mario pour accéder plus rapidement à des niveaux supérieurs.
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Dans le second volet, vous optez cette fois pour une vue du dessus à la final fantasy et déplacez votre personnage sur une carte où se déclencheront des affrontements aléatoires dans le style de Pokemon. Vous pourrez visiter des villes et réaliser des quêtes, acheter des objets pour votre équipement, etc.
Les combats restent quant à eux en mode 2D et les sprites sont gros et détaillés. Ces séquences de combat sont très sympathiques et donnent lieu parfois à des mini jeux puisqu’un personnage vous demandera de casser des caisses pour trouver un objet à lui contre récompense. Le temps étant limité il faudra être rapide.
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Ninja Taro
On passe à ce jeu à part, Ninja Taro, un action rpg dans le japon féodal. Utilisant le même moteur que les jeux Rolan’s Curse puisqu’il s’agit des mêmes développeurs, ce jeu est uniquement sorti aux USA et au Japon.
Il y a de nombreuses références au Japon féodal et au folklore japonais dans son ensemble. Vous pourrez affronter des fantômes, des ogres, ou encore des tengu. Votre mission que vous a confié votre maître est d’aller rencontrer Lord Nobu (Nobunaga Oda).
Ce jeu est assez simpliste avec un inventaire vous permettant de gérer et d’affecter vos armes, sorts ou potions aux boutons A ou B. La gestion de l’inventaire est basique puisque vous devrez choisir la potion pour l’affecter à une touche déjà prise par une arme pour pouvoir l’utiliser, un peu fastidieux !
De base vous disposez d’un sabre et de shurikens, et vous pouvez trouver des herbes pour vous soigner et d’autres armes ainsi que des pouvoirs magiques comme des attaques de feu, la possibilité de se transformer en arbre (pour ne pas se faire voir peut-être?), etc...
La hitbox des ennemis et le temps de réaction ultra long de votre personnage sauront vous agacer, et vous avez vu la tête qu’il fait quand il meurt… !
Si vous perdez vous revenez devant votre maître qui vous sermonnera et vous devrez repartir à l’aventure mais vous pourrez sauvegarder en lui parlant, heureusement ! Et il y a deux fichiers de sauvegarde. Vous pourrez aussi sauvegarder en parlant à certains personnages devant des maisons et regagner votre énergie.
Graphiquement ce n’est pas non plus transcendant mais les musiques sont de belles factures et sot composées par Kazunori Hideya, qui a composé la musique de Rolan’s Curse, du jeu Ninja Crusaders et le sound design de l’épisode 3 de Metal Gear Solid.
J’allais conclure trop vite en vous disant que ce jeu n’est pas une réussite mais vous allez rire je me suis pris au jeu et au fur et à mesure des missions qui vous sont confiées, vous gagnez expérience et plus de vie pour aller plus loin dans l’aventure et le jeu devient malgré ces défauts plus intéressant !