24 Octobre 2016
(12ème édition du 23 octobre 2016 à Monplaisir, LYON)
Voilà plus de 10 ans que quelques étals (remplis de jeux vidéos & consoles d'une époque plus ou moins lointaine, jeux de société, goodies, et autres manga et BD), ont le mérite de décoller les geeks de leur fauteuil usé par les longues parties nocturnes.
Après avoir farfouiné un peu, hésité sur quelques jeux, nous avons décidé de manger un bon burger-frites et, malgré une certaine attente due au nombre de geeks affamés, nous avons pu nous nourrir de nourriture IRL avant de continuer notre visite.
Puis nous avons testé l'Oculus Rift pour un euro chacun et 10-15m, de test.
Trois jeux étaient disponibles :
Nous avons testé les deux derniers après avoir longuement réfléchi lequel choisir.
Jedimetal : J'ai finalement choisi le deuxième, convaincu par un des organisateurs. J'avoue avoir été au départ un peu gêné par la mousse du casque qui se décollait et qui me piquait un peu l'oeil mais ensuite je me suis focalisé sur le jeu. Très immersif, la manette ne servant qu'à se déplacer d'avant en arrière et de gauche à droite, pour regarder en haut et en bas il faudrait oreinter votre tête. Gare aux déplacements que vous ferez à la fois en tournant la tête et la manette, cela m'a brassé un peu.
Vous commencez par descendre plusieurs étages dans un ascenceur, puis vous arrivez dans une pièce où la lumière s'éteint rapidement puis se rallume très faiblement et vacillante. Vous descendez encore quelques marches et vous cherchez une direction dans ce labyrinthe.
L'ambiance du jeu sombre et flippante à souhait ne m'a pas beaucoup impressionné, ayant l'habitude des jeux et films d'horreur mais il faut reconnaître que l'immersion visuelle et sonore étaittrès bien réalisée.
J'ai sursauté au début quand vous avez une canalisation qui explose dans un couloir à côté de vous, le reste sera moins surprenant (mais toujours dans une ambiance gore bien rendue) constitué de pendus ensanglantés au dessus de votre tête qui une fois la porte se refermant se situent cette fois à votre hauteur.
Une pièce impressionnante qui m'aurait donné plus envie de m'y attarder si je n'avais pas été trop brassé, est la nurserie, où vous entendez des pleurs de bébé sans savoir d'où ils proviennent.
La fin est plus classique, mais un des organisateurs m'a confié qu'il y en avait plusieurs et que le côté labyrinthique du jeu rendait les parties différentes d'un joueur à l'autre.
Avis : c'est un jeu où l'on est plus actif mais uniquement pour les déplacements. J'aurais eu envie d'appuyer sur les boutons et de sortir une arme mais pas d'ennemis à l'horizon, juste un sentiment d'angoisse quand vous vous déplacez à l'intérieur de ce sanatorium digne de l'univers de Silent Hill.
Monsieur C : Prenez place sur votre chaise, mettez votre casque de réalité virtuelle et votre casque audio ; vous voilà prêt pour déambuler dans un asile digne d'un roman de Stephen King.
Assis dans un fauteuil roulant, vous voyez une belle infirmière s'approchant de vous, souriante, paire de ciseaux à la main. Les lames s'approchent dangereusement de vos yeux, contournent votre tête puis vous les entendez se chevaucher. Vous essayez de regarder ce qu'il se passe, cela permettant aussi de remarquer que vos (vraies) jambes sont celles d'une jeune femme reposant sur le fauteuil.
Vous avancez ensuite lentement dans les couloirs sordides du bâtiment ; d'étranges sursauts provenant de cadavres drapés allongés sur une table roulante vous interpellent ; une salle dont le sol n'est autre qu'un broyeur géant, simplement traversée par une étroite passerelle où erre un malade gênant votre passage...
Dans la dernière salle, la passerelle s'arrête dans le vide. Revoilà l'infirmière du début qui s'approche de vous...Une fin gore que je ne dévoilerais pas.
Avis : c'est un jeu (version 720p) où vous n'êtes que spectateur, tributaire du scénario, vous n'intervenez à aucun moment, vous pouvez seulement regardez tout autour de vous. La réalité virtuelle s'apprécie surtout lorsqu'un objet ou un personnage est très proche de vous (la scène des ciseaux est bluffante), tout comme les projections des films 3D en quelque sorte.